Mohamed-Amin Kehel : « Même au Canada, les conseils du CFJ résonnent toujours dans ma tête ! »

Ils sont jeunes diplômés du CFJ et sont désormais sur le marché du travail. Nous vous proposons de découvrir le récit des parcours passionnants de nos anciens étudiants. Aujourd’hui, c’est Mohamed-Amin Kehel qui nous raconte son expérience, de la majeure radio du CFJ à son poste de journaliste à Winnipeg pour Radio Canada !

C’est en regardant derrière moi et le chemin parcouru que je me rends compte de ce que m’a apporté le CFJ. Lorsque j’intègre l’école je suis un journaliste en herbe motivé certes, mais encore inexpérimenté. J’étais venu chercher de la pratique au CFJ pour combler cette inexpérience. Et j’ai été servi. La première année m’a permis d’acquérir des techniques de base dans tous les types de journalisme. Des formats radio et télé classiques aux formats plus originaux comme les vidéos web ou l’enquête.

J’ai intégré la majeure radio durant la deuxième année de mon parcours. Une année riche en apprentissage avec un suivi personnalisé de nos intervenants. Et aussi riche en émotions avec huit camarades extraordinaires avec qui j’ai découvert les joies de la radio mais aussi les doutes et l’angoisse du marché du travail. Mais, tous ensemble nous avons vaincu nos doutes et, aujourd’hui, chacun est établi dans un média et s’épanouit.

« Si je m’épanouis dans cette manière totalement différente de travailler, c’est aussi parce que l’école m’y a préparé, elle m’a donné les outils »

Le CFJ m’a aussi permis d’ouvrir mes horizons. Je suis un amoureux de la radio mais je suis aussi un curieux compulsif qui a toujours voulu tester de nouvelles choses et aller vers l’inconnu. Ainsi, grâce à un partenariat avec Le Figaro, j’ai pu intégrer l’équipe vidéo web du média une fois par semaine d’abord avant d’y être embauché les week-ends pour couvrir l’actualité en vidéo web. Cette expérience m’a énormément apporté en terme de confiance en moi et de travail dans un contexte d’actualités chaudes.

Pour ma part, j’écris ces lignes depuis le centre du Canada, au sein de la rédaction de Radio-Canada, dans la ville de Winnipeg. Ma curiosité l’a encore emporté et j’ai embarqué pour une expérience totalement différente de l’autre côté de l’Atlantique après mes stages de fin d’études. Avec ce nouvel emploi, j’ai du tout recommencer à zéro, tout est différent. Je travaille dans un contexte francophone minoritaire où l’anglais est primordial. Je suis aussi un journaliste multi-plateforme amené à produire autant en radio qu’en télé ou en web. Si je m’épanouis dans cette manière totalement différente de travailler, c’est aussi parce que l’école m’y a préparé, elle m’a donné les outils dans tous ces supports.

« Au-delà de tout ça, ce que je retiens au fond de mon cœur, ce sont les gens que j’ai rencontrés au CFJ »

Et même au Canada, les astuces et conseils des intervenants résonnent toujours dans ma tête : “As-tu bien resserré ton angle ?” ; “Comment vas-tu construire visuellement ton récit ?” ; “Ralentis lorsque tu poses ta voix !”.

Mais au-delà de tout ça, ce que je retiens au fond de mon cœur, ce sont les gens que j’y ai rencontrés. La direction qui m’a toujours accueilli dans son bureau et tenté de répondre à mes doutes et questions. Puis mes camarades avec qui j’ai ri, appris, et qui ont su me soutenir tout au long de ces deux années intenses. Deux ans au CFJ donc. Deux ans d’apprentissage. Deux ans de rencontres. Deux ans qui ont fait le journaliste que je suis aujourd’hui, à des milliers de kilomètres du 210 rue du Faubourg Saint-Antoine.

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