Les médias sont-ils prêts pour l’écriture inclusive ?

Depuis plusieurs semaines, l’écriture inclusive fait naître des débats souvent virulents dans la société française. Le collectif Prenons La Une, constitué de femmes journalistes défendant une meilleure représentation des femmes dans les médias, souhaite ouvrir le débat.

Féminisation des fonctions (“autrice” ou “auteure” et pas auteur), dédoublement des noms (“lecteurs et lectrices”), accord de proximité (“les lecteurs et les lectrices sont exigeantes”, et pas “exigeants”), point médian (“nous sommes impliqué.e.s”): il existe de multiples options. Quelles règles pourraient être appliquées dès maintenant, et quelles autres nécessitent encore un temps d’adaptation ?

Le public et les rédactions sont-elles prêtes, et si oui, à quoi précisément ? En tant que journalistes, les journalistes du collectif Prenons La Une s’interrogent aussi sur leur propre capacité à l’appliquer, au quotidien, dans leurs médias. Pour permettre à ses consœurs et confrères d’entamer une réflexion sur l’utilisation de l’écriture inclusive, pour déconstruire les fantasmes et les projections et pour mieux comprendre ses enjeux sociétaux et politiques, Le Collectif Prenons la Une vous invite à une réflexion autour de l’écriture inclusive et de son emploi par les médias

Le jeudi 9 novembre 2017 à 19 heures
Au CFJ – Ecole W, 210 rue du Faubourg Saint Antoine 75012 Paris

En présence de

Clémence Bodoc, rédactrice en chef du site Madmoizelle
Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde
Marie Kirschen, fondatrice de la revue Well Well Well
Éliane Viennot, professeure de littérature française, historienne, autrice d’une tribune appelant à ne plus enseigner la règle du « masculin qui l’emporte sur le féminin »

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Le CFJ et l’Ecole W sont heureux d’accueillir cet événement dans leurs murs. Ils ne sont toutefois pas organisateurs de cet événement.